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lundi 28 février 2011

Ce qui m'énerve : les chansons de campagnes présidentielles...

En recherchant les chansons  ".on" aidé en cela par mon fils Nicolas pour qui les recoins du Net n'ont plus de secrets je suis tombé sur le site Fluctuat.net qui a consacré une rubrique aux chansons de campagnes électorales et j'ai été saisi d'effroi à l'écoute de certaines d'entre-elles.
Certains morceaux ont eu la chance d'avoir eu musicalement de bons compositeurs mais trop souvent la pauvreté du contenu ou les excès partisans m'ont fait sourire. Écoutez les paroles et vous saurez rapidement comme dans les publicité, comment les cibles du marché électoral ont été défini par les gourous de la communication politique.

Je vais vous faire partager ces "chefs d'œuvre" Certaine vidéos ont été faites par les publicitaires mais d'autres sont les œuvres d'anonymes, pour ou contre le message transmis.



D'abord le clip officiel des meetings de Ségolène Royal. Je vous laisse juger du graphisme crayon choisi et de la musique...
 

Bien sûr son adversaire n'était pas en reste. C'est "Mon pays France" le Rap d'un militant qui a fait le tour de l'Internet et qui est devenu le modèle de ce qu'il ne faut pas faire. Hymne officiel de "48h pour l'UMP" , le montage vidéo ne vient pas lui de l'UMP !
 

Pour le front National j'ai repiqué l'excellente critique de Fluctuat :
Quelle étrange chanson ! Le Front National faisant sa promo sur un air de... zouk ! Chanté par Isabella Imperatori, française d'origine malgache, durant les meetings du FN, j'ai l'horreur de devoir admettre qu'au niveau mélodique, ce zouk s'en sort plutôt bien. Clappements de main, marimbas à tous les étages, breaks bien foutus. Ensuite, au niveau du propos c'est n'importe quoi : insécurité et immigration sont joyeusement mêlés, les enfants se font frapper et piquer leurs affaires, les politiciens sont tous des vendus corrompus, et les paroles sont tellement maladroites que c'en devient glauque : "Comme dans tout problème / Il y a une solution (!) / Moi j'ai choisi Le Pen / C'est ma conviction". Le tout commence et s'achève par une citation du patriarche aigri. Pour ne pas pleurer, on rit nerveusement... comme à un enterrement. 

J'ai encore deux ou trois clips que je vous ferais partager dans un prochain papier...



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